Dans cet article, nous décryptons les crédits carbone avant de partir à la rencontre de Grégoire Alston, co-fondateur de ReSoil, solution pour les entreprises qui souhaitent contribuer à la neutralité carbone sur leur territoire, en soutenant la transition écologique d’agriculteurs pour séquestrer du carbone dans les sols. Enfin, nous présentons une solution pour les particuliers ou les entreprises qui souhaitent investir avec impact : l’investissement dans la terre agricole avec Hectarea.
I. L'agriculture : source de crédits carbone pour les entreprises
a. Qu'est-ce qu'un crédit carbone ?
Un crédit carbone est une unité de mesure qui représente une réduction d'une tonne de dioxyde de carbone (ou de son équivalent en gaz à effet de serre) dans l'atmosphère.
Ces réductions peuvent être obtenues par divers moyens, tels que l'utilisation d'énergies renouvelables, la mise en œuvre de pratiques agricoles durables sur les terres agricoles ou la protection des forêts.
Les crédits carbone sont souvent utilisés dans le cadre de programmes de compensation des émissions de gaz à effet de serre, où les entreprises ou les individus achètent des crédits carbone pour compenser leurs propres émissions.
b. Le crédit carbone : un outil essentiel pour la transition écologique
Les crédits carbone sont généralement attribués à des projets qui réduisent ou séquestrent les émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, un projet de reforestation qui plante des arbres pour absorber le CO2 de l'atmosphère pourrait générer des crédits carbone. Ces crédits peuvent ensuite être vendus sur le marché du carbone à des entreprises ou à des individus qui souhaitent compenser leurs émissions. Les crédits carbone peuvent également être échangés entre les pays dans le cadre d'accords internationaux sur le climat.
c. Crédits carbone : avantages et inconvénients
Les avantages des crédits carbone
1. Incitation à la réduction des émissions
Les crédits carbone offrent une incitation financière pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou séquestrer du carbone dans les sols. Les entreprises et les individus peuvent acheter des crédits pour compenser leurs émissions, ce qui peut encourager les investissements dans des technologies et des pratiques plus propres.
2. Flexibilité
Les crédits carbone permettent aux entreprises et aux individus de compenser leurs émissions de carbone de manière flexible. Ils peuvent acheter des crédits pour compenser leurs émissions directes ou indirectes, ou pour compenser les émissions d'un projet spécifique.
3. Financement des projets de réduction des émissions
Les crédits carbone peuvent fournir une source de financement pour les projets de réduction des émissions, ce qui peut les rendre plus attrayants pour les investisseurs.
Les inconvénients du crédit carbone
1. Complexité
Les crédits carbone peuvent être complexes et difficiles à comprendre pour les entreprises et les individus qui souhaitent compenser leurs émissions. Il est nécessaire d’être accompagné par un acteur spécialiste du sujet.
2. Coût
Les crédits carbone peuvent être coûteux, ce qui peut limiter leur accessibilité pour certaines entreprises et individus.
3. Risque de greenwashing
Il existe un risque que les crédits carbone soient utilisés pour masquer les émissions réelles d'une entreprise ou d'un individu, plutôt que de les réduire réellement. C’est pour cette raison qu’on parle désormais de contribution carbone plus que de compensation carbone : les crédits carbone n'annulent pas les émissions de l'entreprise. Pour ne pas tomber dans le greenwashing, l’entreprise doit d’abord définir sa stratégie de réduction de ses propres émissions, puis contribuer à la neutralité carbone via l'acquisition de crédits carbone certifiés par un organisme robuste, comme le Label bas-carbone.
Pour en savoir plus sur les crédits carbone et les terres agricoles, nous sommes partis à la rencontre de ReSoil. 35% des projets du Label bas-carbone en Grandes Cultures sont aujourd’hui portés par la structure.
II. ReSoil ou comment favoriser la transition vers une agriculture durable pour la planète
ReSoil est une entreprise fondée en 2022. Grégoire Alston, co-fondateur et Directeur des partenariats entreprises, a accepté de répondre à nos questions sur les crédits carbone et les terres agricoles.
Peux-tu présenter ReSoil ?
ReSoil permet aux entreprises engagées pour le climat de régénérer naturellement les puits de carbone agricoles en France afin de contribuer à la neutralité carbone, en soutenant les agriculteurs que nos agronomes accompagnent dans leur transition agricole.
ReSoil est né de la prise de conscience des ordres de grandeur liés à l'urgence climatique, et à l'enjeu majeur de soutenir l'agriculture durable pour notre bien commun.
L'agriculture, c'est 19% des émissions de GES de la France (25% au niveau mondial), alors que c'est en même temps un potentiel immense de puits de carbone additionnel.
Selon l'INRAE, on pourrait stocker chaque année 21 millions de tCO2e supplémentaires dans les sols agricoles en France !
Pour cela, il faut modifier les pratiques mises en place sur les terres agricoles, dites régénératrices : couvrir au maximum les sols (ne jamais laisser les terres agricoles à nu, comme on le voit encore trop souvent notamment en hiver), réduire le travail du sol, diversifier les cultures, intégrer des légumineuses dans la rotation, ou encore remplacer des engrais minéraux de synthèse par des engrais organiques comme du fumier.
Mais ces changements de pratiques ont un coût, que les agriculteurs ne peuvent pas supporter seuls. D'ailleurs, il n'y a aucune raison qu'ils le supportent seuls vu que les bénéfices associés à ces pratiques sont communs à tout le monde : préservation du climat, de la biodiversité, mais aussi de l'alimentation durable, locale et de qualité. L'agriculture régénératrice, c'est une façon de revaloriser économiquement et socialement le travail de l'agriculteur et de ses terres agricoles.
Notre mission chez ReSoil est donc de favoriser la transition vers une agriculture non seulement durable pour la planète, également viable économiquement pour les agriculteurs, et enfin comprise par tous : cela signifie reconnecter le monde agricole et le monde de l'entreprise.
Comment agissez-vous concrètement au quotidien en faveur de l'agriculture ?
1. Diagnostic carbone de la ferme
On s'adresse d’un côté aux agriculteurs français en Grandes Cultures (maïs, blé, orge, colza, tournesol, pois...), pour qui on réalise un diagnostic carbone de la ferme, qui mesure les émissions de GES de l'exploitation et le niveau de stockage de carbone dans les sols sur la base des pratiques historiques des 3 dernières années. On définit avec eux les nouvelles pratiques régénératrices adaptées à leur ferme et au contexte pédoclimatique, qui sont autant de leviers pour réduire les émissions et augmenter le stockage de carbone.
2. Reconnaissance par le Label bas-carbone
Nous faisons ensuite reconnaître ces changements de pratiques agricoles par le Label bas-carbone, créé par le Ministère de la Transition Écologique pour encadrer scientifiquement la certification de crédits carbones et encourager la restauration des puits de carbone et de biodiversité en France.
3. Mise en relation de nos agriculteurs avec des entreprises partenaires
Une fois les projets labellisés, nous connectons nos agriculteurs avec des entreprises de leur région qui financent ces projets de transition pour concrétiser leur stratégie climat et contribuer à la neutralité carbone sur leur territoire. Ce financement se fait via l'acquisition des crédits carbone certifiés par le Label bas carbone. 1 crédit carbone, c’est une tonne de CO2e évitée ou séquestrée dans le sol. Avec ce Label, tous nos projets sont audités par un tiers pour certifier leur impact réel. Nous accompagnons les agriculteurs dans la mise en place des pratiques tout au long du projet, qui dure 5 ans, et mettons à jour chaque année le diagnostic carbone sur la base des données réelles de l'année écoulée.
Quels liens créez vous entre les agriculteurs et les entreprises partenaires ?
Recréer du lien entre nos agriculteurs et nos entreprises partenaires fait partie de notre mission, car il n'y a pas d'impact sans sensibilisation. Au-delà du financement qui rend possible la transition, nous recréons du lien de plusieurs façons :
Tout d'abord, grâce à l'aspect ultra local de nos projets, situés à quelques kilomètres des bureaux, usines, sites de production, centres logistiques ou actifs de l'entreprise. Cela permet d'organiser chaque année des visites de ferme pour engager les collaborateurs de l'entreprise dans la démarche, et ne pas résumer l'action climatique à une case à cocher dans un rapport RSE. Ils rencontrent l'agriculteur, et nous leur proposons sur la ferme un atelier de sensibilisation aux enjeux agriculture et climat. En venant chaque année, ils peuvent constater l'évolution des pratiques.
Ensuite, nous avons également créé une plateforme digitale, ReSink, pour permettre aux entreprises de suivre les projets qu'elles financent. Nous proposons des photos et des vidéos de l'avancée des projets, mais aussi des KPIs sur le carbone et sur les impacts des projets sur la biodiversité. Nous mettons à disposition des supports de communication conformes aux recommandations de l'ADEME. Cela permet d'apporter un maximum de transparence, pour que l'entreprise comprenne précisément comment est utilisée sa contribution carbone.
Par ailleurs, nous aidons les entreprises à sélectionner des projets qui ont du sens par rapport à leur activité, pour que ce lien perdure : producteurs de lin ou de chanvre pour les acteurs du textile, producteur de blé ou de betterave pour la cosmétique et l'industrie pharmaceutique. L'huile végétale de germe de blé est un agent hydratant et anti-oxydant, la cire de blé sert de base émulsifiante, l'éthanol est produit à partir de la betterave. Il peut s'agir aussi de liens centrés sur les co-bénéfices environnementaux des projets en dehors du carbone, comme la réduction de la consommation d'eau de l'exploitation et de la pollution de l'eau pour les acteurs du traitement ou de la distribution d'eau.
Enfin, ce lien créé se convertit souvent par de nouveaux partenariats entre l'agriculteur et l'entreprise, avec des contrats de vente directe de certains produits, par exemple pour le CSE de l'entreprise (poulets, framboises,...).
Peux-tu nous en dire plus sur le Label bas-carbone ?
Le Label bas-carbone est né en 2018 d'un double constat de l'État français, en concertation avec l'ADEME.
D'abord, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faut diviser nos émissions par 6 par rapport à 1990, mais également multiplier nos puits de carbone par 2.
Le deuxième constat, c'est que si les crédits carbone permettent de financer les puits de carbone, il y a un gros manque de transparence, de rigueur, et de confiance dans ces crédits carbone. Et à juste titre !
Combien d'entreprises ont été planter un arbre à l'autre bout du monde, en achetant des crédits carbone à 1€, sans réellement pouvoir mesurer et tracer l'impact de leur action ? Souvent pour un arbre qui a brûlé 3 ans plus tard, ou qui a été vendu à 10 fois à 10 entreprises différentes...
Heureusement, de nombreux scandales ont éclaté ces derniers mois pour pointer du doigt ces pratiques.
Pour mettre fin au greenwashing et aux crédits carbones fantômes, la France a décidé de créer le Label bas-carbone afin d'encadrer les projets de contribution carbone sur le territoire, et de générer des crédits carbone de qualité.
Les méthodes de calcul des impacts sur le carbone et sur la biodiversité sont publiques, soumises à consultations, et formulées par des collèges d'experts dans les secteurs concernés. Agrosolutions, l'Institut Technique de la Betterave, Arvalis ou encore Terres Inovia ont travaillé pendant 2 ans sur la méthode Grandes Cultures, encadrés par l'INRAE et l'ADEME.
Les DREAL (Directions Régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) instruisent toutes les demandes de labellisation pour vérifier leur conformité avec la méthode Grandes Cultures. Elles tiennent un registre des projets, pour empêcher une ferme de faire labelliser 2 fois un projet, et un registre des financeurs. Une seule transaction est autorisée, entre le financeur et le porteur de projet.
Les crédits carbone Label bas-carbone ne peuvent donc pas être revendus par l'acheteur, ce qui évite toute spéculation, et assure que l'achat de crédits carbone par une entreprise finance bien des projets de réductions d'émissions ou de séquestration de carbone en France.
Enfin, pour générer effectivement les crédits carbone, tous les projets sont obligatoirement audités par un auditeur tiers indépendant.
En Grandes Cultures, les crédits carbone sont générés ex-post, ce qui signifie que l'auditeur vient constater les changements de pratiques à la fin de la cinquième (et dernière) année du projet, et certifie ainsi que les réductions d'émissions et les séquestrations de carbone sont réalisées, et non à venir, ce qui enlève l'incertitude.
Comment projettez-vous ReSoil d'ici 5 ans ?
Aujourd'hui, nous développons des projets de régénération de terres agricoles en France sur plus de 16 000 hectares, soit les surfaces cumulées de Paris et Lyon.
Dans 5 ans, nous serons passés de 150 à 1500 exploitations converties ou en cours de conversion à l'agriculture régénératrice. Et de quelques dizaines à plusieurs centaines d'entreprises engagées ! En termes d'impact, nous passerons de 250 000 à plus de 2 millions de tonnes de CO2e évitées ou séquestrées via nos projets de transition agricole. Et, ce sera surtout autant d'agriculteurs que nous aurons aidé à valoriser et à faire évoluer, pour améliorer la résilience de leur exploitation et leur capital sol.
L'agriculture régénératrice permet de mieux résister aux aléas climatiques, de mieux stocker l'eau dans les terres agricoles, de réduire l'érosion des sols, et de réduire la dépendance aux intrants. Pour une agriculture locale, saine, respectueuse de la biodiversité et durable dans le temps.
Un mot pour la fin ?
Nous sommes tous appelés à notre échelle à agir pour le climat et la biodiversité. L'agriculture est un levier d'action formidable. En tant que citoyens, ne l'oublions pas et privilégions l'achat de produits issus de label reconnus, comme le Label Rouge ou le Label bio.
En tant qu'entreprises, mesurons nos émissions, réduisons-les, et contribuons à la neutralité carbone en soutenant des projets qui ont du sens sur notre territoire. Si votre entreprise réfléchit à ces sujets, n'hésitez pas à nous contacter pour concrétiser vos engagements !
Nous tenons à remercier Grégoire Alston pour cet interview. Tout comme ReSoil, d’autres solutions existent pour favoriser la transition écologique. Zoom sur Hectarea et sa Plateforme d’investissement qui permet aux particuliers comme aux entreprises d’investir dans des projets agricoles à impact.
III. L'investissement dans le foncier agricole pour soutenir les agriculteurs : Hectarea
a. Le foncier agricole en France : un enjeu majeur pour l'agriculture et l'économie
Le foncier agricole est un élément prioritaire de l'agriculture et de l'économie française. Il représente les terres agricoles utilisées pour la production agricole, y compris les cultures, les pâturages et les vergers. En France, le foncier agricole est soumis à des règles et réglementations spécifiques pour protéger son caractère agricole et prévenir la spéculation foncière.
Le foncier agricole est un sujet prioritaire pour différentes raisons, parmi celles-ci :
1. Sécurité alimentaire
Le foncier agricole est essentiel pour la production alimentaire de la France. Il fournit les terres nécessaires pour cultiver des céréales, des fruits, des légumes et élever du bétail, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire de la population.
2. Économie agricole
Le foncier agricole est également un pilier de l'économie agricole française. Il fournit des emplois et des revenus pour les agriculteurs, ainsi que des matières premières pour l'industrie alimentaire et agroalimentaire.
3. Environnement
Le foncier agricole joue un rôle important dans la préservation de l'environnement en France. Les terres agricoles peuvent contribuer à la biodiversité, à la conservation des sols et à la séquestration du carbone.
Aujourd’hui, une solution existe pour vous permettre d’investir dans le foncier agricole : Hectarea. Cette start-up fondée en 2022 a pour cœur de mission de reconnecter le grand public avec les agriculteurs qui les nourrissent.
b. Hectarea, plateforme d'investissement à mission
a. Pourquoi investir dans les terres agricoles ?
Investir dans le foncier agricole, c'est placer son argent dans un actif tangible, immuable et rentable.
En acquérant de la terre agricole, vous gagnez des revenus stables à travers les loyers dits fermages, et vous pouvez bénéficier de la potentielle appréciation de la valeur du prix de la terre et donc de votre investissement sur le long terme.
Investir dans la terre agricole peut être une stratégie intéressante pour diverses raisons.
1. Rendement potentiel
Historiquement, la terre agricole a généré des rendements stables et réguliers. Les terres agricoles peuvent produire des revenus à long terme grâce à la location à des agriculteurs ou à l'exploitation directe.
2. Protection contre l'inflation
Les prix des terres agricoles ont tendance à augmenter avec l'inflation, ce qui en fait un actif potentiellement intéressant pour se protéger contre l'inflation.
3. Diversification du portefeuille
Investir dans la terre agricole peut être une bonne manière de diversifier un portefeuille d'investissement. Les terres agricoles ont tendance à avoir une faible corrélation avec d'autres classes d'actifs, comme les actions et les obligations.
4. Demande croissante pour les produits agricoles
La demande pour les produits agricoles devrait continuer de croître à mesure que la population mondiale augmente. Investir dans la terre agricole peut donc être une manière de tirer profit de cette tendance.
5. Impact environnemental
L'agriculture durable et la gestion responsable des terres agricoles peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de la biodiversité
6. Impact social
Au-delà de l’aspect financier et environnemental, investir dans les terres agricoles, c’est aussi se reconnecter avec les agriculteurs qui nous nourrissent. Votre investissement permet à un agriculteur d’exploiter la terre. Vous soutenez les agriculteurs à adopter des pratiques plus durables, l’occasion de créer un impact sur la société.
b. Comment investir dans les terres agricoles avec Hectarea ?
Hectarea permet aux particuliers d’investir à partir de 500€ dans les terres agricoles via sa Plateforme d’investissement, en fonds propres ou avec leur.s société.s. En quelques clics, vous avez la possibilité d’acquérir des ares de terre parmi un projet agricole porté par un agriculteur disponible sur la Plateforme.
Comment ça marche, étape par étape ?
Créez votre compte Hectarea
Si ce n'est pas encore le cas, rendez-vous sur app.hectarea.io. Inscrivez-vous en 1 clic avec vos réseaux sociaux (LinkedIn ou Facebook) ou votre compte Google. Vous pouvez également vous inscrire avec votre adresse e-mail.
Vérifiez votre identité
Vous devez vérifier votre identité pour sécuriser vos transactions et votre compte, et assurer la conformité avec les réglementations en vigueur. Afin de profiter pleinement des fonctionnalités de Hectarea, complétez votre profil. N’oubliez pas d’enregistrer votre entreprise si vous le souhaitez.
Explorez les opportunités d'investissement
Pour chaque projet, vous pouvez découvrir sa présentation, sa localisation, son histoire et son équipe.
Créditez votre portefeuille
Afin d'investir dès la mise en ligne d'un terrain, vous avez la possibilité de créditer votre Portefeuille via trois modes de paiement : carte bancaire via Stripe (plateforme sécurisée et reconnue dans le paiement en ligne), prélèvement ou virement bancaire.
Bon à savoir : Les transactions via prélèvement bancaires peuvent prendre jusqu'à 10 jours ouvrés. Vous devez disposer du montant que vous souhaitez investir dans votre portefeuille.
Investissez dans le projet de votre choix
Vous pouvez simuler le rendement de votre investissement grâce à notre simulateur en ligne avant d'investir. Pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter via le Chat en ligne ou par e-mail : [email protected]
Par la suite, vous pouvez retrouver tous vos investissements dans la catégorie Tableau de bord. Vous y retrouverez le montant total investi, les loyers en attente, les loyers reversés et la prochaine échéance à venir.
Hectarea propose également un Espace dédié aux Investisseurs pour chaque projet afin d'interagir avec l’agriculteur et l’équipe Hectarea. Il s’agit d’un réseau social développé en interne qui permet aux Investisseurs de pouvoir échanger avec chaque porteur de projet et se tenir informés du travail réalisé par l’exploitant sur les terres agricoles : cultures, vente en direct, ..
En janvier 2024, Hectarea a soutenu un agriculteur en Nouvelle-Aquitaine à développer son exploitation agricole grâce à l’épargne citoyenne. 91 Investisseurs ont financé 175 000€ en faisant l’acquisition de terre agricole. Pour découvrir ce financement, inscrivez-vous sur la Plateforme d’investissement, Catégorie Investir.
D’autres opportunités seront bientôt disponibles pour vous permettre d’investir dans les terres agricoles.
Conclusion
Vous l’avez compris, les crédits carbone sont une solution innovante et flexible pour lutter contre le changement climatique. L'agriculture régénératrice offre une solution prometteuse pour atténuer le changement climatique tout en améliorant la santé des sols, des écosystèmes et des communautés agricoles. En adoptant des pratiques agricoles durables et régénératrices, les agriculteurs peuvent non seulement réduire les émissions de gaz à effet de serre, et aussi améliorer la résilience de leurs systèmes agricoles et contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Des structures accompagnent les agriculteurs dans cette transition comme ReSoil en leur permettant d’adopter des pratiques plus durables et viables pour leur exploitation, ou comme Hectarea en les aidant à se financer pour favoriser la transition vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
Au delà de la partie environnementale, ces solutions permettent aussi de mieux rémunérer les agriculteurs qui sont en première ligne dans la transition
Que vous soyez une entreprise ou un particulier, vous avez la possibilité de contribuer à préserver notre patrimoine agricole, à protéger la biodiversité et à garantir une alimentation saine pour les générations futures.
Investir comporte des risques