La France, véritable berceau de vin et d'œnologie, est renommée dans le monde entier pour ses vins exceptionnels et ses vignobles pittoresques. Le grand territoire, deuxième producteur de vin et premier exportateur de vin mondial, regorge d'une grande richesse viticole. L'Hexagone offre une diversité de cépages de vin, de châteaux viticoles, de marchés, de caves à vin, de terroirs et de traditions qui fascinent les amateurs de vin.
Rencontre avec Arthur et Hugo, viticulteurs engagés : comment produire du vin bio d’exception à Châteauneuf-du-Pape ?
Direction Avignon pour rencontrer la fratrie : Arthur, Hugo et Jean, leur beau-frère, pour découvrir leur exploitation viticole de renom, un vignoble en appellation Châteauneuf-du-Pape. Depuis toujours, ils ont grandi dans cet univers viticole et entretiennent les terres de leur grand-père. C’est avec beaucoup de passion pour le vin et d’énergie qu’ils ont repris le travail de la vigne, pour apporter à cette appellation prestigieuse la virtuosité d’une agriculture responsable dans le prestigieux vignoble de Châteauneuf-du-Pape. Ils prônent des valeurs fortes et souveraines dans la commercialisation de leurs vins avec une majorité, plus de 90% des bouteilles de vin, vendues en France. Le temps d’une interview, les deux frères nous racontent leur histoire avec le vin.

Pouvez-vous me raconter l'histoire de l'exploitation dans le vin ?
Arthur : C'est une grande histoire familiale qui remonte sur six générations depuis 1920. C'est un domaine qui vient de la scission de la génération de nos parents. On a repris dix hectares de notre père et on a constitué un nouveau grand domaine viticole sur cette base. C'est du neuf avec du vieux, plusieurs générations de l'histoire de Châteauneuf-du-Pape avec une nouvelle vision et valeur portée par une nouvelle génération. C'est 100 ans d'histoire dans le vin, un peu plus maintenant sur l'appellation de vins d’exception Châteauneuf-du-Pape, dix hectares qui nous ont été laissés par notre père sur cette belle commune pour recréer un nouveau domaine.
Vous pouvez consulter notre article de blog en collaboration avec Eloi pour savoir ce que représente un projet d'installation agricole.
Est-ce que le vin est une histoire de famille ? Peut-on parler de vocation pour la reprise du Domaine ?
Arthur : Mon grand-père nous a enseigné une grande partie de ce qu'on sait dans le domaine viticole. Mon père y travaillait aussi, notre tante travaille également sur le domaine viticole. Aujourd’hui nous travaillons aussi dans les vignes... Nos enfants y travailleront peut-être. Alors oui, c'est une grande histoire de famille dans le vin.
Hugo : Mon grand-père a ressorti mes dessins lorsque j'avais trois ans. Je dessinais les tracteurs qu'il y avait sur l'exploitation. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, je peux reconnaître les tracteurs sur le domaine. On a grandi dans ce terroir de Châteauneuf-du-Pape, on est tombés dans le vin depuis notre enfance.
Pouvez-vous m'en dire un peu plus sur votre formation dans le vin., Comment vous vous nourrissez justement au quotidien ?
Hugo : Ce qui me plaît au quotidien, c'est observer, de prendre des notes et comprendre ce qui m'entoure, comment la nature évolue et comment faire du bon vin avec ce que je produis sur le domaine.
Arthur : On a la chance d'avoir beaucoup de temps où on fait des tâches qui peuvent être redondantes, ce qui nous laisse du temps pour réfléchir. C'est du temps que je consacre à écouter beaucoup de conférences sur le terroir, sur le vin, beaucoup de formations. Ma formation, je la dois aussi à toutes les personnes que j'ai pu écouter par le biais du réseau des jeunes viticulteurs de Châteauneuf-du-Pape. On a eu la chance de les faire venir, de les rencontrer, d'échanger avec eux et de grandir avec eux. On passe le reste du temps à voyager à travers les régions et pays voisins pour comprendre leur terroir, apprendre d’autres contextes de marché, les évolutions économiques et environnementales pour s’adapter à demain en comprenant ce qui se passe ailleurs pour le vin.
Comment est-ce que vous vous répartissez le travail au quotidien dans les vignes et pour la production de vin ?
Arthur : Le métier de vigneron, c'est un métier à plusieurs casquettes. C'est à la fois cultiver des raisins dans les vignes, c’est le métier d'Hugo, gérer des équipes, tailler, traiter, travailler les sols, planter des couverts.
C'est un métier de cave, transformer les raisins qu'on produit en vin, et forcément un travail de commercialisation pour pouvoir valoriser nos produits, et aussi une casquette administrative pour gérer une entreprise, les bouteilles de vin et les prix des vins que nous proposons.
On a Jean, notre beau-frère, qui assure beaucoup, beaucoup de l'image du domaine de vin de Châteauneuf-du-pape et des gens qui viennent nous voir à la cave de dégustation. Nous les recevons et nous leur présentons les millésimes et les meilleures bouteilles. Aussi, il taille les vignes avec nous tout l'hiver, il s'occupe de la cave pendant les vendanges.
Moi j'ai ce regard transversal où je fais le pont avec Hugo, dans les vignes, dans la cave pour les achats, pendant les vendanges et sur la commercialisation du vin ainsi que les ventes au Domaine avec Jean.
De nombreux agriculteurs cumulent les casquettes et font évoluer leurs pratiques au fil du temps. C’est le cas d’André, ancien agriculteur en polyculture s’est reconverti avec succès dans la culture de la noisette via Hectarea .

Comment commercialisez-vous aujourd'hui votre vin ?
Arthur : On a fait le choix d'avoir un marché local pour la commercialisation de notre vin. On a fait le choix de vendre 85 % de nos bouteilles de vins et millésimes Châteauneuf-du-pape en France, chez nos partenaires cavistes qui représentent pour nous les vecteurs du savoir-faire et du terroir français. Il y a également nos bouteilles de vins et meilleurs millésimes sur les tables de grands chefs étoilés gastronomiques français qui représentent nos meilleurs produits dans toutes les belles régions de France.
Le circuit court et la vente directe sont des manières pour les agriculteurs de limiter les intermédiaires, que ce soit pour les bouteilles de vins de Châteauneuf-du-pape, des millésimes de Bourgogne, des caves de Bordeaux entre autres. La vente directe est un des meilleurs moyens de vente avec les marchés et primeurs locaux. C’est un moyen pour eux d’être au plus près des consommateurs. Redécouvrez l'importance de la vente en directe pour les agriculteurs à travers notre guide de l'investisseur dans la terre.
Quelles sont vos techniques pour continuer de faire évoluer votre vignoble et vos vins ? Et aussi pour transmettre tout votre savoir qui semble être au cœur de votre mission : le partage.
Arthur : La plus belle forme d’apprentissage, c’est quand on commence à former. Plus on donne, on récupère des informations. Au sein de notre domaine Châteauneuf-du-Pape, on a un étudiant en alternance qui nous aide beaucoup et avec qui on adore échanger sur le vin. Il y a aussi nos distributeurs , les restaurateurs avec qui nous échangeons sur nos crus et bouteilles millésimes, et les cavistes qui mettent en avant nos produits. On se déplace beaucoup dans les vignobles et domaines pour voir comment font les autres pour leurs vins. On pense toujours à donner à la génération suivante, transmettre, nous ne sommes que les gestionnaires de la terre des vignes de nos enfants.
Quelles évolutions sont à venir pour le domaine et pour vos vins ?
Hugo : Nous aimerions être plus productifs sur le domaine, diversifier les cultures de vignes et veiller à garder notre exploitation Châteauneuf-du-Pape en bonne santé. Pourquoi ne pas trouver un moyen d'implanter plus d'arbres, mettre plus d’animaux qui vivent au sein des parcelles de vignes.
Arthur : Des projets de plantation pour du vin blanc et on aspire vraiment à produire plus de vin, de millésimes et trouver un moyen d’avoir des plantes en meilleure santé. On veut pouvoir intervenir physiquement, ou en tout cas mécaniquement le moins possible dans les vignes. .
Pourquoi faire appel à Hectarea ?
Arthur : On a fait le choix de faire appel à Hectarea parce que c'est un projet viticole familial. Ce sont des vignes, en Châteauneuf-du-Pape, qui nous ont été transmises par notre père. On a besoin de Hectarea et de ses investisseurs pour récupérer des plants de vignes dans lesquels on a investi beaucoup de notre esprit et de notre temps. C’est des petits plantiers en agroforesterie avec des sélections de sols, c’est deux superbes parcelles qu’on aimerait pouvoir exploiter et conserver dans le domaine en Châteauneuf-du-Pape.
Un immense merci à Arthur et Hugo pour nous avoir accordé du temps pour cette interview. Vous pouvez consultez cette page pour en savoir d'avantage sur notre processsus de séléctions des terres.
Au cœur du vignoble français : richesse, chiffres et mutation écologique

La France, reine du vin et des terroirs
Difficile de parler de vin sans évoquer la France. Premier exportateur mondial et deuxième producteur, l’Hexagone incarne une référence absolue sur le marché mondial des grands crus. Avec près de 796 000 hectares de vignes répartis sur plus de 59 000 domaines viticoles, la France reste un pilier de l’investissement vinicole, attirant à la fois amateurs, collectionneurs et investisseurs en quête de valeurs refuge. Les valeurs refuges en investissement sont des actifs reconnus pour leur stabilité. Lorsqu’on pense à investir, on imagine souvent l’immobilier, l’or… mais il y a aussi la terre agricole. Pour en savoir plus sur ces placements en valeur refuge, nous vous invitons à lire l’article dans lequel nous comparons l’or et la terre agricole, deux valeurs refuges.
Les régions viticoles comme Bordeaux, la Bourgogne, la Vallée du Rhône, ou encore la Champagne, continuent d’attirer l’attention des connaisseurs. Chaque domaine a son moyen de reconnaissance, chaque château, chaque millésime raconte une histoire unique. C’est ce lien fort entre terroir, climat et savoir-faire qui donne aux vins français leur réputation mondiale.

Principales régions viticoles
La France, renommée pour ses bouteilles de vins d'exception, est divisée en plusieurs régions viticoles, chacune offrant des caractéristiques uniques en termes de sol, climat et cépages. Parmi les régions les plus prestigieuses, on trouve Bordeaux, célèbre pour ses grands crus et châteaux emblématiques, et la Bourgogne, réputée pour ses millésimes solaires. La Champagne, quant à elle, est incontournable pour ses vins effervescents de renommée mondiale. La Vallée du Rhône est connue pour ses galets roulés et ses grands vins, l'Alsace et la Loire complètent cette liste avec leurs propres spécialités, attirant investisseurs et amateurs de grandes bouteilles vin du monde entier. Ces régions représentent des opportunités d'investissement intéressantes, avec des prix de bouteilles et de terrains viticoles dont les prix ont pu fortement augmenter par le passé, malgré certains risques liés au marché et au climat.
Le vin n'est pas le seul produit d'exception en France. La Normandie, quant à elle, regorge de savoir-faire et de savoir-faire uniques. Nous avons déjà exploré les bienfaits du vinaigre de cidre, et nous vous invitons à redécouvrir l'exploitation d'Antoine Marois, cidriculteur passionné, dans l'article qui lui est dédié.
Vins de prestige : les chiffres d’un marché en transformation
La France reste le premier exportateur mondial en valeur avec 13 milliards d’euros. alliant tradition et innovation pour relever les défis actuels. En parallèle, le marché des vins de prestige attire de plus en plus d’investisseurs, notamment via l’achat de bouteilles en primeur, la constitution de caves patrimoniales ou l'investissement direct dans un domaine viticole.
Certaines bouteilles peuvent voir leur prix grimper de plus de 300 % en une dizaine d’années, notamment les meilleurs millésimes de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, qui s’échangent à prix d’or sur les marchés spécialisés. Selon les données de Liv-ex, la plateforme de référence mondiale pour les échanges de vins fins, ces crus d’exception s’imposent de plus en plus comme des actifs financiers à part entière. L’indice Liv-ex Champagne 50 a ainsi progressé de 34 % en cinq ans. Porté par une croissance annuelle estimée entre +4 et +6 %, le marché mondial des vins fins pourrait atteindre 35 à 40 milliards d’euros d’ici 2030. Toutefois, les investisseurs devront garder à l’esprit les défis à venir : inflation, changement climatique, nouvelles habitudes de consommation ou encore tensions commerciales susceptibles d'impacter les exportations européennes.
Vers une viticulture plus durable, comprendre l’essor du bio
Le monde viticole n’échappe pas aux grands bouleversements de notre époque. Face aux risques climatiques, aux attentes des consommateurs et à la montée en puissance du bio, les domaines français s’adaptent.
Aujourd’hui, 22 % des vignes françaises sont conduites en agriculture biologique, faisant de la France le troisième producteur de vin bio mondial. Ce virage vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement séduit également les investisseurs : ces vins répondent à une demande croissante et valorisent des millésimes à fort potentiel de garde.
Certains domaines, notent l’importance de pratiques durables et vont plus loin en optant pour la biodynamie, l’agro-foresterie, les cycles lunaires et la biodiversité guident les décisions du vigneron. C’est l’enchère des bonnes pratiques durables et le phénomène ne cesse d’avoir de l'engouement dans les pratiques viticoles. Là encore, le rendement peut être plus faible, mais le prix à la revente, lui, grimpe grâce à une meilleure image.
Ce qu’il faut savoir sur l'investissement dans le vin en France
Le vin, en particulier les grands crus de Bordeaux et de Bourgogne, représente un investissement de choix pour de nombreux investisseurs. Reconnus pour leurs millésimes exceptionnels et leur valeur intrinsèque, ces bouteilles de vins attirent une demande croissante sur le marché. L'achat de bouteilles en primeur permet de bénéficier de prix avantageux, offrant ainsi une potentielle opportunité de vente rentable à des prix avantageux dès le moyen terme.
Produits par des châteaux prestigieux, les meilleurs vins voient leur prix augmenter, rendant l'investissement particulièrement attrayant. Par exemple, la valeur d'une bouteille de grand cru peut grimper de plus de 300 % en une décennie, notamment grâce à la notoriété et à la qualité constante de ces millésimes.
Cependant, investir dans le vin comporte des risques. Les fluctuations du marché, les changements climatiques et l'évolution des habitudes de consommation peuvent affecter la rentabilité. Il est donc essentiel pour les investisseurs de se renseigner minutieusement et de diversifier leur portefeuille à l'achat d'obligations pour minimiser ces risques.
Retour d’expérience de Konrad, vigneron œnologue du Domaine de l'Accent, financé par la Plateforme d’investissement Hectarea.

Quelle est votre histoire avec les vignes ? Depuis combien de temps avez-vous votre exploitation pour produire des vins ?
J’ai mon exploitation depuis 2017. J’ai fait l’acquisition de parcelles de vignes en friche. Au départ, c’était plutôt ma passion. Je me suis intéressée à l’agriculture car je souhaitais travailler dans des forêts ou dans l’arboriculture. Petit à petit, la viticulture est venue à moi et ne m’a plus quittée. Je suis un vrai passionné de vin.
Qu'est-ce que vous aimez dans votre métier aujourd'hui ?
Être vigneron, c’est allier travail de la terre, vinification et gestion d’entreprise pour créer un grand cru de valeur, en lien avec la nature, la cave et le millésime. Un métier passion qui donne du sens à chaque bouteille de vin et on peut dire que mon métier c'est mon investissement en tant que vigneron.
Après avoir travaillé au Portugal, en Italie, en Amérique du Sud dans des propriétés viticoles, qu'est-ce qui fait pour vous l'unicité des vins des Terrasses du Larzac ?
Pour commencer, les Terrasses du Larzac, c’est très esthétique. C’est une belle appellation, il y a des petits domaines, du relief, des montages, des oliviers… C’est vraiment beau, c’est important à souligner. Plus techniquement parlant :
Le climat
Nous avons un climat méditerranéen qui nous permet de faire une viticulture saine avec peu d’intrants, surtout en Bio où nous travaillons de façon très réfléchie pour faire des raisins sains sans trop de traitements. Sur le climat, il y a un autre avantage. La situation géographique est très intéressante. Pendant la saison, nous avons de belles amplitudes thermiques la journée, ce qui permet une belle maturation du raisin. C’est très important pour l'arôme des vins.
Les sols
Nous avons des sols très intéressants pour faire des bons et des grands vins. C’est des sols calcaires plus ou moins argileux avec des cailloux ou galets roulés. C’est assez versatile. On a différentes altitudes, donc différents sols et différentes expositions.La richesse du patrimoine en cépages
On a de beaux cépages de qualité, notamment le Grenache : Carignan Cinsault, Mourède Syrah. Ce sont de beaux cépages de vignes qui ont un certain âge. On peut vraiment en faire de grands vins ce qui n’est pas le cas partout.
L'humain
Il ne faut pas oublier l’humain dans tout ça. C’est une appellation qui est assez jeune, 10 ans cette année. L’appellation est très dynamique et regroupe des personnes qui viennent d’ailleurs en France, qui étaient médecins, avocats ou autre chose, et qui sont aujourd’hui vignerons. Dans les Terrasses du Larzac, nos différents parcours font un très bon melting pot, c’est très amical. Il y a une entraide, une chouette ambiance. Le tout ensemble forme le terroir, ce n’est pas simplement le climat ou les sols ou les vins. C’est surtout le végétal donc les cépages et les hommes.
Quelle est la demande actuelle pour ton vin ? Un vrai engouement pour Les Terrasses du Larzac ?
La demande pour mes vins est en forte progression, malgré un contexte économique compliqué où le marché du vin est très tendu. De notre côté, on observe une réelle croissance mois par mois. La majorité des personnes qui goûte le vin passe commande, ce qui est très encourageant. On a surtout une demande sur les blancs et sur les rouges faciles, fruités. J’ai l’impression que les vins de garde* intéressent un peu moins les consommateurs en ce moment. Après tout dépend aussi de la saison. En ce moment, c’est le printemps, les consommateurs vont préférer des vins davantage fruités. Una Notte, Le Petit Accent, le rosé ou encore les blancs sont des bouteilltrès demandés.
Pourquoi choisir des pratiques éco-responsables pour ta méthode de production ?
C’est une évidence pour moi. C'est en ligne avec mes valeurs. En tant qu’agriculteur, de faire attention à nos terres et à notre environnement. C’est logique. Mes terres ne m’appartiennent pas, elles sont à mes enfants. C’est vraiment ça mon crédo. On est tous passagers, ce serait bête de détruire nos sols. Il faut que le sol reste vivant pour les générations futures. C’est très important pour moi. Après si on appelle ça Bio ou Biodynamie ou autre, ce n’est pas ce qu’il faut retenir. Ce qui m’intéresse, c’est les pratiques derrière la culture, les gestes quotidiens, de faire quelque chose un minimum intelligent. Il faut produire le plus sainement possible, avec le moins d’intrants.
Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients des pratiques éco-responsables en tant que producteur de vins ? Pourquoi ça a toujours été la seule voie que tu as envisagée pour tes vins ?
Il y a plutôt des inconvénients car les coûts sont plus élevés. Ça coûte plus cher, ça demande plus de temps, c’est plus physique. C’est plus simple si on peut mettre du glyphosate, un passage et c’est réglé. Ce n’est pas ça. C’est plus difficile. Il faut attendre 1 an ou 2 ans avant que la vigne rentre réellement en production contrairement à une culture conventionnelle. Après les avantages, c’est que nous ne sommes pas en contact avec des produits toxiques. On peut travailler dans la vigne sans problème. Par exemple, avec le soufre, ça peut sentir fort, seulement, il n’y a aucun risque. Ça me rassure pour ma santé et celle de mes enfants.

Pourquoi avoir choisi Hectarea pour financer ton projet ?
J’ai eu un très bon contact avec Paul Rodrigues, co-fondateur d’Hectarea. Nous avons eu un premier échange dynamique, jeune et honnête. Ça m’a plu. Ce n’est pas une multinationale, il y a des personnes derrière le projet, c’est humain. C’est une approche financière intéressante pour moi, ça me permet de libérer de la trésorerie pour la construction de ma cave bioclimatique. Et, ça me permet de créer du lien avec les investisseurs, les personnes qui investissent de l’argent : ça me permet de communiquer avec eux, de rentrer en lien direct avec eux. C’est quelque chose de très important et de très intéressant économiquement parlant.
La terre agricole offre de superbes opportunités d’investissement. C’est aussi le cas d’autres surfaces auxquelles on ne pense pas toujours, mais qui font partie intégrante de notre écosystème : les forêts. Depuis quelques années, on note un réel engouement pour les investissements rentables et à forte portée écologique. Nous vous invitons alors à lire l’article : Investir dans une forêt : Avantages écologiques et financiers
Conclusion
L'investissement dans le vin est une proposition de placement pour son épargne qui passe aussi par un investissement durable dans la terre agricole. La terre ou le terreau est alimenté depuis des milliers d'années par une biodiversité très spécifique, ce qui entraîne la hausse des prix des terres agricoles viticoles. C’est l'une des particularités de cette filière viticole. Les terrains dans les domaines très sollicités et prestigieux peuvent atteindre des millions d’euros, comme par exemple en Bourgogne ou sur les appellations comme celle des porteurs de projets Arthur, Hugo et Jean à Châteauneuf-du-Pape.
Pour investir dans le vin sans avoir à garder des bouteilles et des millésimes en cave pendant des années, il est possible de prendre part à l’achat de parcelles de vignes via des obligations, c'est-à-dire : investir dans la terre agricole. Il faut noter que comme tout investissement, investir dans la terre agricole présente des risques de pertes en capital mais l’investissement est réalisé sur un actif tangible, concret et qui permet de recevoir des loyers stables. Cette solution est proposée par Hectarea, où dès 500 euros, nous proposons aux particuliers, soucieux de une agriculture durable et responsable, d’investir dans la terre agricole via Hectarea. Déjà trois projets en viticulture sont présents sur la plateforme d’investissement. Vous pouvez découvrir ces projets, leurs valeurs et en apprendre plus sur les avantages en tant qu’investisseur, la rentabilité, les risques, dont l'opportunité à Châteauneuf-Du-Pape.
En définitive, le vin demeure une valeur refuge prisée, offrant des opportunités d'investissement intéressantes. Il permet d’allier passion pour ce beau produit et son terroir, rentabilité financière et engagement en faveur de la nouvelle génération de vignerons, soucieuse d’améliorer les pratiques de production.
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